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«Les déclarations faites par l'Equipe commune d'enquête [ECE] lors de la conférence de presse du 19 juin au sujet de l'implication présumée de militaires russes dans la catastrophe du MH17 [de Malaysia Airlines] ne peuvent susciter que des regrets», a déclaré le 19 juin le ministère russe des Affaires étrangères. «Une fois de plus, la Fédération de Russie fait l’objet d’accusations totalement infondées visant à la discréditer aux yeux de la communauté internationale», a-t-il ajouté, soulignant que, «comme lors des précédentes conférences de presse de l'Equipe commune d'enquête» sur le crash, «aucune preuve concrète» appuyant ces allégations n'avait été présentée. 

Le 19 juin, les enquêteurs sur le crash du vol MH17 de Malaysia Airlines au-dessus de l'Ukraine en 2014, ont révélé publiquement les noms et visages de quatre suspects (trois Russes et un Ukrainien), pourtant présumés innocents jusqu'à l'ouverture du procès, qui débutera le 9 mars 2020 aux Pays-Bas. Ils sont accusés d'avoir transporté le système ayant servi à envoyer le missile sur l'avion, mais ne sont pas, selon les enquêteurs, ceux qui «ont appuyé sur le bouton».

Dans ces conditions se posent des questions légitimes quant à la qualité du travail de l’Equipe commune d’enquête

«Il est clair que l'Equipe commune d'enquête continue à se limiter à des arguments inintelligibles, formulés notamment sur la base de sources d'information douteuses. Dans le même temps, les données fournies à l'enquête par la partie russe sont toujours totalement ignorées», a encore déploré la diplomatie russe. Elle a fait valoir que Moscou proposait depuis le début un travail commun sur le drame. Or, déclare-t-elle, «les enquêteurs internationaux ont écarté une participation à part entière de la Russie au travail de l’ECE, n’attribuant aux efforts de la Russie qu’un rôle secondaire». A l'inverse, selon la diplomatie russe, ces enquêteurs ont fait de l’Ukraine «un membre de plein droit de l’Equipe commune d’enquête», lui offrant la «possibilité de falsifier les preuves et de réduire à zéro sa responsabilité de ne pas avoir fermé son espace aérien». Et d'en conclure : «Dans ces conditions se posent des questions légitimes quant à la qualité du travail de l’Equipe commune d’enquête.»

La Fédération de Russie tient enfin à rappeler qu'elle continuera à apporter son assistance à l’enquête, afin que la vérité sur l’accident du vol MH17 soit établie et que «les vrais coupables soient punis à juste titre».

Le vol MH17 a été abattu le 17 juillet 2014 au-dessus de l'est de l'Ukraine, avant de s'écraser dans la partie du pays tenue par les rebelles. 283 passagers et 15 membres de l'équipage, pour la plupart néerlandais, ont perdu la vie dans le drame.

Lire aussi : Le numéro de série du missile qui a abattu le MH17 permet de mettre en cause l'Ukraine





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