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Fin de parcours à l'Assemblée nationale pour le projet de réforme ferroviaire porté par le gouvernement Philippe. Les députés ont en effet adopté le texte ce 13 juin à une très large majorité de 452 voix contre 80, et 27 abstentions. Outre les élus du parti présidentiel, les trois quarts des représentants de Les Républicains ont voté pour. Les groupes de gauche (socialistes, communistes et Insoumis) et les élus du Rassemblement national se sont prononcés contre.

Désormais, le projet de loi intitulé «pour un nouveau pacte ferroviaire», va être étudié au Sénat. Son adoption dans l'hémicycle de la chambre haute, à majorité de droite, ne devrait être qu'une formalité, après l'accord députés-sénateurs sur une version commune du texte ce 11 juin en commission mixte paritaire. Le temps presse donc pour les syndicats opposés à la réforme. L'intersyndicale de la SNCF (CGT, Unsa, SUD, CFDT) a ainsi appelé les cheminots à poursuivre la grève, déjà la plus longue depuis trente ans, et à se mobiliser «massivement» le 28 juin, dernier jour du calendrier fixé pour des arrêts de travail deux jours sur cinq.

On a réglé aucun des problèmes à la SNCF, on a ouvert le rail à la concurrence, on va dégrader le statut social des cheminots. Tous les problèmes sont devant nous

Le projet de loi prévoit de transformer la SNCF en société anonyme, de fixer le calendrier de l'ouverture à la concurrence prévue au niveau européen et de supprimer l'embauche au statut dans l'entreprise historique. Il a été retouché depuis trois mois dans les deux chambres.

La ministre des Transports Elisabeth Borne a assuré avoir «mené cette réforme avec détermination et dans un esprit de dialogue», critiquant ceux cherchant à «nourrir les colères». Le bras de fer continue néanmoins, un nouveau préavis de grève ayant été déposé pour ces 17 et 18 juin par l'intersyndicale des syndicats de la SNCF.

«On a réglé aucun des problèmes à la SNCF, on a ouvert le rail à la concurrence, on va dégrader le statut social des cheminots. Tous les problèmes sont devant nous», a commenté le secrétaire national du Parti communiste et sénateur de Paris Pierre Laurent ce 14 juin dans l'Opinion. En raison du baccalauréat, les 18 et 22 juin prochain, la CFDT a appelé les cheminots des «trains du quotidien» (TER et RER) «à ne pas participer» au mouvement de grève prévu ces jours-là. La semaine dernière, l'Unsa-ferroviaire avait également proposé à l'intersyndicale de «mettre la grève entre parenthèses».

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