Poursuivant sa stratégie du Collier de Perles, Pékin estime qu’une base navale dans la Corne de l’Afrique ou face au détroit de Bab-el-Mendeb à l’embouchure de la Mer Rouge est devenue une priorité stratégique majeure.
Anticipant un éventuel refus de la part de Djibouti suite à des pressions certaines des États-Unis, de la France et du Royaume-Uni, combinées à de sérieuses mesures de rétorsion d’ordre financier de la part de certains pays du Conseil de Coopération du Golfe, les chinois auraient un plan B assez élaboré afin de tenter d’obtenir des droits d’établissement auprès de cinq pays d’Afrique Orientale. La Marine de guerre chinoise est de plus en plus active en Mer d’Oman, au sud du Sri-Lanka et au large de la Somalie.
Le 2 avril 2015, des commandos de marine chinois ont débarqué au port d’Aden, au Yémen. Il s’agissait vraisemblablement d’unités spéciales chargées de l’évacuation de ressortissants chinois pris au piège dans le conflit ravageant ce pays.
A de multiples reprises, la marine de guerre chinoise à pourchassé des pirates au large de la Somalie. Une action mal vue à Londres où les compagnies d’assurances maritimes engrangent des dividendes grâce à la piraterie, souvent avec la complicité d’intermédiaires directement impliqués dans le maintien de cette activité illégale.
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