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Le lundi de Pâques, 22 avril, quelques unes des 150 familles sans-abri accompagnées par l'association Droit au logement (DAL) et d'autres militants ont manifesté dans le square René-Viviani, à proximité de Notre-Dame dans le VIe arrondissement de Paris, pour demander à loger ces familles.

Alors que les dons, à hauteur de plusieurs millions d'euros, des grandes fortunes, destinés à reconstruire Notre-Dame font parfois l'objet de critiques, le lieu avait été choisi pour exiger des moyens et davantage d'attention pour les sans-logis, en pleine vague de générosité.

«Notre-Dame est sans toit, nous aussi», ont scandé les manifestants en brandissant des banderoles. «Un milliard en 24h pour le toit de Notre-Dame et rien pour les sans-toit !», ont ajouté les militants.

Les soutiens du DAL et les habitants du gymnase ont été délogés par la police dans l'après-midi.

Danielle Simonnet, conseillère de Paris La France insoumise et élue du XXe arrondissement, a relayé l'action des militants, dénonçant le fait que «les nouveaux Misérables qui demandent le droit au logement» soient «chassés du square d’à côté par la police et la mairie de Paris».

Les 150 familles en question se sont réfugiées à l'intérieur du gymnase Roquépine dans le VIIIe arrondissement, près de l'Elysée, depuis bientôt trois mois. La Ville de Paris n’a pas, pour le moment, demandé leur évacuation et les familles sont en attente de solutions de relogement. Ce gymnase avait déjà été occupé par le DAL précédemment, en 2017, pour rappeler à Emmanuel Macron sa promesse, en juillet 2017, de reloger tous les SDF.

Lire aussi : Hausse du nombre de sans-abri à Paris : 3 622 SDF dénombrés contre 3035 en 2018





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