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Plus de 60 000 policiers et gendarmes seront mobilisés en France le 20 avril lors de l'acte 23 des Gilets jaunes pour «assurer la sécurité des Français et garantir la liberté de manifester sans danger», a annoncé le 19 avril Christophe Castaner, qui affirme que les «casseurs seront à nouveau au rendez-vous».

Les renforts seront concentrés sur certaines villes particulièrement concernées par la présence prévue de casseurs selon place Beauveau. Ce sera le cas à Toulouse, Montpellier, Bordeaux et en particulier à Paris.

«Leur objectif affiché est clair : reproduire le 16 mars», a poursuivi le ministre en référence à l'acte 20 des Gilets jaunes, lors duquel les Champs-Elysées avaient été l'objet de saccages et de scènes de chaos, entraînant le limogeage du préfet de police de Paris Michel Delpuech. Son remplaçant, Didier Lallement, prévoit la présence d'«un bloc radical de 1 500 à 2 000 personnes» dans la capitale le 20 avril. Composé d'«ultra-jaunes» et de membres de la mouvance contestataire, ces groupes chercheraient à faire dégénérer les rassemblements organisés dans la capitale par «des déambulations erratiques parsemées d'actes violents et par des velléités d'exactions dans des lieux symboliques comme le secteur des Champs-Elysées et le plateau de l'Étoile», peut-on lire dans une note du préfet datée du 16 avril et que Le Point a pu se procurer.

Après Toulouse le 13 avril, les figures des Gilets jaunes, Eric Drouet, Maxime Nicolle et Jérôme Rodrigues, ont appelé cette fois les manifestants à converger vers Paris. «Organisez-vous, c’est votre métier de faire le maintien de l’ordre. Cette fois-ci, essayez d'éviter de remettre la faute sur les Gilets jaunes [comme] le 16 mars», a prévenu Eric Drouet dès le 28 mars.  

Dans la capitale, deux secteurs seront interdits à la manifestation samedi : les Champs-Elysées mais aussi Notre-Dame et ses abords après l'incendie qui a en partie détruit la cathédrale. A cet égard, le préfet de police Didier Lallement a pour sa part affirmé que les projets de rassemblement de Gilets jaunes aux abords de Notre-Dame relevaient de la «pure provocation». Il a également annoncé avoir interdit deux manifestations, dont le trajet initial prévoyait un départ depuis le secteur de Bercy, dans l'est de la capitale pour rejoindre les Halles ou la place de l'Etoile.

Une manifestation déclarée est finalement prévue de la place du Bataillon du Pacifique, à Bercy, qui s'élancera à 12h30 pour rejoindre la place de la République. 

Ailleurs en France, les manifestations non déclarées ont été interdites dans le centre-ville de Nantes, car des «individus radicaux» sont «susceptibles de mener des actions violentes», a déclaré le 19 avril la préfecture de la Loire-Atlantique. Entre 500 et 2 800 manifestants défilent à Nantes chaque samedi depuis cinq mois, selon les chiffres de la préfecture, lors de manifestations qui ont presque systématiquement tourné aux affrontements avec les forces de l'ordre.

Même situation dans d'autres villes où les manifestations non déclarées sont également interdites par arrêtés préfectoraux dans les centres-villes de Rouen (Seine-Maritime) et de Caen (Calvados), ainsi qu'au niveau d'un rond-point à Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime).

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