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Emmanuel Macron s’est dit ce 19 février opposé à la pénalisation de l'antisionisme à l'issue d'un entretien avec le président géorgien, Salomé Zourabichvili, à l'Elysée. «Je ne pense pas que pénaliser l'antisionisme soit une solution», a-t-il déclaré.

«Mais je confirme que ceux qui, aujourd'hui dans le discours, veulent la disparition d'Israël sont ceux qui veulent s'attaquer aux juifs. Je pense néanmoins que lorsqu'on rentre dans le détail, la condamnation pénale de l'antisionisme pose d'autres problèmes». Le député LREM Sylvain Maillard avait annoncé le 16 février sur witter travailler avec un groupe d’étude «pour que l'antisionisme soit reconnu et puni en France». Le président du groupe d'étude avait accompagné son message de la citation «sale sioniste de merde», une injure lancée à l'encontre du philosophe Alain Finkielkraut le 16 février à Paris, en marge de l'acte 14 des Gilets jaunes.

Je veux redire qu'à chaque fois qu'un Français, parce qu'il est Juif, est insulté, menacé ou pire, blessé ou tué, c'est la République qui l'est

«Ce que nous aurons à faire tous, pas simplement aujourd'hui, dans les jours, les semaines, les années qui viennent, c'est faire République, c'est-à-dire être ensemble», a prôné de son côté le locataire de l’Elysée. «Faire République c'est éduquer, former, mais c'est être, chacun dans sa conscience, la plus profonde, et dans son rapport à l'autre, respectueux des valeurs qui nous ont fait et nous tiennent ensemble», a-t-il ajouté.

Devant le Premier ministre israélien en 2017, Emmanuel Macron tenait un autre discours

Par ailleurs, le président de la République a annoncé à cette occasion qu’il se rendrait ce même 19 février au mémorial de la shoah en fin de journée «pour rappeler la morsure dans notre histoire et pour dire ce qu'est la République et rappeler ce qu'est l'antisémitisme : la négation de ce qui est la République et la France». «Je veux redire qu'à chaque fois qu'un Français, parce qu'il est Juif, est insulté, menacé ou pire, blessé ou tué, c'est la République qui l'est, et il n'appartient pas aux Juifs de se défendre mais à la République de se défendre», a-t-il poursuivi.

Alors que plusieurs personnalités de la classe politique l’avaient appelé à se joindre à la marche contre l'antisémitisme organisée place de la République, à Paris, il a confirmé qu'il ne s’y rendrait pas : «C'est une bonne chose que les partis politiques [...] se rejoignent», a-t-il néanmoins estimé. Le lendemain, Emmanuel Macron se rendra au dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives (Crif) où il déclinera une série de mesures qu’il envisage de prendre pour lutter contre l’antisémitisme.

Nous ne céderons rien à l’antisionisme car il est la forme réinventée de l’antisémitisme

A l'occasion du 75e anniversaire de la commémoration de la rafle du Vél d’Hiv, le 15 juillet 2017, Emmanuel Macron avait tenu des propos contradictoires au sujet du rapport, selon lui, entre antisémitisme et antisionisme. Devant le chef du gouvernement israélien, Benjamin Netanyahou, il avait ainsi prévenu : «Nous ne céderons rien à l’antisionisme car il est la forme réinventée de l’antisémitisme».

Lire aussi : «Bête immonde», «infâme», «intolérable» : les politiques condamnent l'agression d'Alain Finkielkraut





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