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«Ce n'est pas une affaire d'Etat, c'est l'affaire d'un bonhomme qui manifestement a fait n'importe quoi et continue à faire n'importe quoi», a affirmé Christophe Castaner le 10 février sur France info au sujet de l'affaire Benalla.

Le 31 janvier, Mediapart avait publié des extraits sonores d'une conversation entre Alexandre Benalla et Vincent Crase, ancien employé de LREM et gendarme réserviste, en date du 26 juillet. Le média d'investigation avait fait l'objet d'une tentative de perquisition quelques jours plus tard.

Les conditions de réalisation et d'obtention par Mediapart de ces enregistrements ont suscité immédiatement des interrogations. Dès le lendemain, des journalistes tentaient de vérifier auprès de Matignon l'hypothèse d'une rencontre et d'une écoute réalisées chez la chef du Groupe de sécurité du Premier ministre (GSPM), un service sensible.

Dans un courrier transmis au parquet de Paris le 1er février, Matignon explique alors avoir mené de «rapides vérifications» qui n'ont pas confirmé cette «allégation», sans toutefois lever tous les doutes. 

Le parquet a alors ouvert une enquête pour «détention illicite d'appareils ou de dispositifs techniques de nature à permettre la réalisation d'interception de télécommunications ou de conversations» et atteinte à «l'intimité de la vie privée».

La responsable de la sécurité du Premier ministre a été entendue pour savoir si les enregistrements avaient été réalisés chez elle.

«Un, je n'ai pas d'info et deux, elle l'a contesté», a déclaré dimanche Christophe Castaner. «La dame en question, la responsable, a dit que ce n'était pas chez elle à sa connaissance», a-t-il affirmé.

Interrogé sur la possibilité que les enregistrements aient été réalisés par un service de police, le ministre à répondu par la négative. «J'ai fait vérifier, il n'y avait pas d'enquête administrative, de renseignement administratif, sur monsieur Benalla», a-t-il assuré.

«Je ne sais pas qui l'a fait [...] j'ai posé la question à mon ministère, il y a plusieurs types d'écoutes possibles – il y a celles qui sont judiciaires et il y a celles du renseignement administratif qui est très contrôlé – j'ai fait vérifier, ce n'est pas le cas», a-t-il insisté.

«Je pense qu'on est plus dans une affaire de cornecul que dans une affaire de James Bond», a-t-il ajouté alors qu'on lui demandait s'il pouvait s'agir d'un «service étranger».

Lire aussi : Alexandre Benalla est «éblouissant» et aurait mérité de faire l'ENA, estime Alain Minc





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