Les Taliban ont revendiqué l'attaque terroriste du complexe militaire de la province afghane de Wardak, dans le centre du pays, qui a coûté la vie à plus de 100 membres des forces de sécurité.
Un ancien officiel de la province, cité par l'agence Reuters, a estimé que plus de 100 soldats du département national de Sécurité avaient été tués dans l'attaque du complexe, après en avoir discuté avec les autorités du département. Sharif Hotak, un membre du Conseil de Wardak, a quant à lui aperçu les corps de 35 soldats à l'hôpital. «Le gouvernement cache le novembre réel de victimes pour éviter que le moral des troupes ne s'effondre», a-t-il ajouté, cité par Reuters.
De fait, au ministère de la Défense, un haut gradé, qui a souhaité garder l'anonymat, a fait savoir: «Nous avons été informés que 12 personnes ont été tuées dans une explosion à l'intérieur du centre d'entraînement militaire, et huit forces spéciales figurent parmi les tués».
Les autorités à Wardak et Kaboul se sont refusées à communiquer sur le nombre de victimes, suivant une ligne de conduite adoptée par le gouvernement depuis plusieurs années.
Les officiels ont informé que l'assaut avait démarré le matin du 21 janvier, lorsque les assaillants ont forcé un point de contrôle militaire avec un camion rempli d'explosifs. Ils ont ensuite fait exploser le véhicule dans le campus du centre d’entraînement du département de Sécurité nationale à Maidan Shahr, la capitale de la province de Wardak.
Deux hommes armés se sont alors introduits dans le campus juste après l'explosion et ont fusillé un grand nombre de soldats afghans, avant d'être abattus durant les affrontements.
Le ministère de la Défense a déclaré que les Taliban avaient utilisé des véhicules blindés Humvee de fabrication américaine dérobés aux forces afghanes pour abattre le rempart militaire.
Lire aussi : Une compagnie de sécurité britannique attaquée à Kaboul, dix morts
Enregistrer un commentaire
Réagissez vite