Selon les informations de l'AFP qui a interrogé une source proche du dossier, la présidente du Rassemblement national (RN, ex-Front National) Marine Le Pen est convoquée ce 12 octobre au tribunal de Paris pour être interrogée par les juges dans l'affaire des assistants présumés fictifs du parti au Parlement européen, qui lui a valu une mise en examen en juin 2017.
Arrivée au tribunal dans la matinée, Marine Le Pen doit être réentendue par les juges d'instruction qui l'ont mise en examen pour «abus de confiance» et «complicité d'abus de confiance», des faits qu'elle conteste formellement, selon les sources précédemment citées. Lors de sa mise en examen, elle n'avait pas répondu aux questions des magistrats, préférant faire une déclaration.
Interrogé par RT France au tribunal de Paris le 26 septembre, Rodolphe Bosselut, l'avocat de Marine Le Pen, s'était félicité d'«une première victoire» lorsque la justice avait consenti à diviser par deux la saisie ordonnée par les juges d'instruction financiers Renaud Van Ruymbeke et Claire Thépaut dans cette affaire. La saisie était ainsi passée de 2 millions à 1 million d'euros.
Le conseil de la présidente du RN avait cependant prévenu : «Nous allons inscrire un pourvoi sur le principe même de la saisie qui me semble être un sujet et un vrai problème.»
La raison invoquée pour cette saisie inédite pour un parti politique était la suivante : les magistrats avançaient «le risque» que le parti, «très endetté», ne s'en serve pour rembourser ses emprunts et ne soit plus en mesure de payer les amendes ainsi que les dommages et intérêts en cas de condamnation dans un procès.
Lire aussi : Rassemblement national : la justice divise par deux le montant de la saisie financière
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