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Le président de la République, responsable de la décision prise par France Culture de ne plus retransmettre les cours de Michel Onfray à l'Université populaire de Caen ? La thèse est formulée par le philosophe. 

Lorsque, sur le plateau de l'émission Zemmour et Naulleau sur Paris Première ce 10 octobre, l'essayiste du Figaro Magazine lui demande si Emmanuel Macron l'avait «censuré», Michel Onfray louvoie : «Je dis rien. Je dis juste qu'on ne me donne pas d'explication. Et que précédemment, dans le Journal du Dimanche ou dans Le Parisien, Sylvain Fort, qui est la plume du président, avait fait savoir qu'un certain Eric Zemmour, qu'un certain Alain Finkielkraut et qu'un certain Michel Onfray défendaient des idées nauséabondes et que ça déplaisait en haut lieu à l'Elysée». L'écrivain ajoute encore : «La chose a été dite par le responsable des discours d'Emmanuel Macron, on ne peut pas ne pas mettre en perspective ces choses-là, comme une hypothèse.»

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Le philosophe, qui a fondé l'Université populaire de Caen en 2002, une institution d'éducation populaire, gratuite et ouverte à tous, a annoncé le 28 septembre qu'il renonçait à y donner ses cours. Il venait d'apprendre que France Culture avait décidé de ne plus les retransmettre. «J'arrête, cela fait seize ans que je me bats, je passe le flambeau», expliquait-t-il non sans amertume au Figaro. Chaque été, la radio publique retransmettait les cours du penseur qui se définit comme libertaire et athée, et dont les écrits, de plus en plus polémiques avec le temps, s'en prennent très régulièrement au pouvoir en place et aux médias. «Près d'un million de podcasts étaient téléchargés l'été», constatait-t-il, comme pour souligner que la raison profonde de ce choix n'était pas à chercher du côté de l'audience et des chiffres. Déjà alors, Michel Onfray n'avait pas hésité à sous-entendre que cette décision de France Culture serait avant tout politique.

Sandrine Treiner, directrice de France Culture, avait réagi à ces suspicions : «Il n'y a aucune pression politique, c'est ridicule. Nous l'avons énormément soutenu, mais il n'y a pas de passe-droit à France Culture et, en termes de pluralisme, la question se posait de diffuser chaque été un seul et même essayiste. Notre antenne est libre de tout pouvoir, du pouvoir politique, mais aussi du pouvoir de Michel Onfray.»

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