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L'accord russo-turc conclu le 17 septembre à Sotchi portant sur la création d'une zone démilitarisée à Idleb, au nord-ouest de la Syrie, qui visait à permettre le retrait des éléments radicaux présents dans la zone, a pris fin ce 14 octobre. Toutefois, les djihadistes du groupe Tahrir al-Cham (HTS) sont restés dans la zone qu'ils devaient évacuer et où ils comptent poursuivre le combat. Ils ont annoncé leurs intentions, quelques heures avant la limite prévue pour leur retrait : «Nous n'abandonnerons pas le choix du djihad et du combat pour parvenir aux objectifs de notre révolution bénie, en premier lieu faire tomber le régime criminel», a écrit dans un communiqué HTS, faisant référence au gouvernement syrien.

S'adressant implicitement à la Turquie, le groupe djihadiste a précisé «apprécier les efforts de tous ceux qui luttent à l'intérieur de la Syrie et à l'extérieur pour protéger les zones libérées [du pouvoir de Damas] et empêcher leur destruction ou des massacres». Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, aucun retrait visible n'aurait été constaté ce 14 octobre avant minuit

Dès le 29 septembre, le groupe rebelle Jaish al-Ezza avait annoncé le rejet de l'accord conclu entre Ankara et Moscou. En revanche, le Front national de libération (FNL), un important groupe rebelle, a affirmé ce 10 octobre avoir totalement retiré ses armes lourdes.

Selon l'AFP, le 12 octobre, des habitants de la région d'Idleb avaient reçu des avertissements sur leurs téléphones portables de la part de l'armée syrienne les exhortant à se tenir à distance des djihadistes. «Eloignez-vous des combattants. Leur destin est scellé», disait l'un de ces messages. L'accord russo-turc prévoit une zone démilitarisée pour séparer les territoires contrôlés par les autorités syriennes de ceux encore tenus par les rebelles et les djihadistes. Détaillant les termes de l'accord du 17 septembre lors d'une conférence de presse au côté de son homologue turc, Vladimir Poutine avait affirmé que des forces militaires russes et turques patrouilleraient dans ladite zone démilitarisée pour s'assurer du «retrait des militants radicaux». «Nous allons contribuer à l'élimination des groupes terroristes, nous ferons tout pour y parvenir», avait pour sa part déclaré Recep Tayyip Erdogan.

Lire aussi : Syrie : la démilitarisation de la région d'Idleb a commencé, annoncent la Russie et la Turquie





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