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Après la révélation par le journal Le Monde le 18 juillet du comportement violent d'Alexandre Benalla, un conseiller d'Emmanuel Macron, lors des manifestations du 1er mai, la classe politique s'est indignée du silence médiatique au sommet de l'Etat et a estimé que la sanction initialement prise à l'encontre du collaborateur du président n'était pas suffisante.

Selon les informations de l'AFP, le parquet de Paris a annoncé ce 19 juillet l'ouverture d'une enquête préliminaire pour «violences par personne chargée d'une mission de service public», «usurpation de fonctions» et «usurpation de signes réservés à l'autorité publique». L'enquête a été confiée à la Brigade de répression de la délinquance. Le garde des Sceaux, Nicole Belloubet a dénoncé des «gestes absolument inadaptés».

Le porte-parole de l'Elysée, Bruno Roger-Petit, a réagi ce 19 juillet en annonçant qu'Alexandre Benalla avait déjà été mis à pied sans salaire et qu'il ne s'occupait plus de la sécurité des déplacements présidentiels : «Cette sanction vient punir un comportement inacceptable et lui a été notifiée comme un dernier avertissement avant licenciement». Le porte-parole a également souligné que c'était selon lui «la sanction la plus grave jamais prononcée contre un chargé de mission travaillant à l'Elysée».

Selon Le Monde et France Info, Alexandre Benalla, proche conseiller du président de la République, a été mis à pied pour 15 jours au mois de mai après avoir frappé un manifestant place de la Contrescarpe à Paris. Tel qu'on peut le voir sur ces images, le conseiller d'Emmanuel Macron portait un casque de policier au moment des faits. Bruno Roger-Petit explique ainsi la présence du conseiller sur les lieux de cette opération de sécurisation : Alexandre Benalla avait «demandé l'autorisation d'observer les opérations de maintien de l'ordre pour le 1er Mai [...], il agissait dans le cadre d'un jour de congé et ne devait avoir qu'un rôle d'observateur». Le porte-parole concède à ce sujet : «Il a largement outrepassé cette autorisation».

D'autres images, filmées par le journaliste Clement Lanot, font apparaître Alexandre Benalla avec un brassard de la police à un autre moment, le même jour.

La droite et la gauche interpellent le président de la République

Le député Les Républicains de l'Yonne, Guillaume Larrivé, a ainsi déclaré sur Twitter : «La protection dont a bénéficié M. Benalla au sein de l'équipe rapprochée d'Emmanuel Macron est honteuse. Une suspension de quelques jours n'est pas une sanction. La saisine de l'autorité judiciaire, au titre de l'article 40 du code de procédure pénale, est évidemment nécessaire.»

Le président des Républicains, Laurent Wauquiez, s'interroge lui sur une possible manœuvre pour étouffer l'affaire : «La vidéo d'Alexandre Benalla est choquante. Nous attendons une réponse du Président de la République : comment son chef de cabinet adjoint se retrouve avec du matériel de police dans une manifestation et y a-t-il eu des manœuvres pour étouffer l'affaire ?» 

La députée LR des Bouches-du-Rhône, Valérie Boyer, se fait également le porte-voix de cette attente de l'opposition et interpelle Emmanuel Macron : «Pourquoi une telle clémence malgré la gravité des faits ? Qui était au courant ? Quel était son rôle ? Sortez de votre mutisme Monsieur le Président !»

A l'autre bout du spectre politique, les Insoumis tirent à boulets rouges sur le gouvernement. Les députés Danielle Obono, Jean-Luc Mélenchon et Eric Coquerel ont notamment pris part à l'assaut sur les réseaux sociaux.

Retweetant la vidéo de l'altercation, le chef de file de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, s'est contenté de partager un tweet d'Emmanuel Macron daté du 1er mai et dans lequel le président dénonçait les violences commises le jour de la Fête du travail.

Détails à suivre...

Lire aussi : Un collaborateur d'Emmanuel Macron filmé en train de frapper un manifestant le 1er mai (VIDEO)





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