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Les dirigeants de l'Union européenne devraient étudier la semaine du 25 juin la proposition de mettre en place des «plateformes de débarquement régionales» afin de décider des demandes d'asile avant que les demandeurs ne se rendent en Europe, selon un projet de déclaration du sommet des 28 et 29 juin consulté par l'agence de presse Reuters. Selon la même source, ces centres pourraient être mis en place en Afrique du Nord, selon des responsables qui ont discuté du document qui n'est pas encore public.

Distinguer les réfugiés des migrants économiques

«De telles plateformes devraient prévoir un traitement rapide afin de distinguer les migrants économiques de ceux qui ont besoin d'une protection internationale, et réduire l'incitation à entreprendre des voyages périlleux», est-il écrit dans le communiqué conjoint des 28 dirigeants européens, dont le libellé pourrait changer selon Reuters.

En référence à l'ultimatum donné à la chancelière allemande Angela Merkel par son partenaire de coalition et ministre de l'Intérieur Horst Seehofer pour trouver un accord européen sur le traitement des migrants, le texte précise : «Les mouvements de demandeurs d'asile entre Etats membres mettent gravement en péril l'intégrité du régime d'asile et les Etats membres devraient prendre toutes les mesures législatives et administratives nécessaires pour contrer ces mouvements et coopérer étroitement entre eux.»

Lors d'une conférence de presse ce 15 juin, le président français Emmanuel Macron et le chef du gouvernement italien Giuseppe Conte s'étaient tous deux dits favorables à l'établissement de centres européens de l'autre côté de la Méditerannée afin d'étudier les demandes d'asile. «Nous devons créer des centres européens dans les pays de départ [des migrants avant qu'ils ne se lancent dans la traversée de la Méditerranée]», avait ainsi fait savoir Giuseppe Conte. Un projet qui rappelle la proposition d'Emmanuel Macron faite à l'été 2017 en marge d’une visite à des réfugiés à la mairie d’Orléans. «L’idée est de créer en Libye des "hotspots" afin d’éviter aux gens de prendre des risques fous, alors qu’ils ne sont pas tous éligibles à l’asile», avait-il annoncé. Une promesse restée lettre morte.

L'Europe est en effet profondément divisée face à la crise migratoire, certains pays refusant toute idée de quotas obligatoires de migrants, d'autres refusant d'assurer seuls l'accueil des migrants en Europe. Le président du Parlement européen, l'Italien Antonio Tajani, a récemment expliqué que la «survie» de l'Union européenne dépendait de la gestion des flux migratoires tandis que la chancelière Angela Merkel estime que c'est un «test décisif» pour l'avenir des 28.

Lire aussi : Eurozone, crise migratoire, international... Macron-Merkel, un couple franco-allemand inconsistant ?





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