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Il se disait victime d'un lynchage, et plusieurs personnalités avaient pris sa défense en ce sens : Tex, l'ancien animateur de l'émission Les Z'amours sur France 2, évincé le 14 décembre du programme qu'il présentait depuis 17 ans après une blague sur les violences conjugales qui n'avait pas fait rire sa direction, refait parler de lui ce 17 mai avec un procès qu'il intente à la société de production Sony Pictures Television. Et les détails de ce procès pourraient bien donner un tout autre éclairage à l'affaire.

L'animateur réclame 1,2 million d'euros devant le tribunal des prud'hommes pour rupture abusive de contrat. Cette somme, assortie d'indemnités, correspond à 24 mois de salaire. Or, selon le journal Le Parisien, au cours de l'audience, l'avocate de la production a porté à la connaissance du Conseil des prud'hommes des enregistrements gênants, non-diffusés à la télévision, dans lesquels on entend l'animateur tenir des propos vulgaires à propos d'une candidate.

«C’est une chiennasse avec ses grosses loches», aurait asséné Tex, selon l'avocate qui a répété ses propos au tribunal. Selon cette même source, sur ces enregistrements, on verrait l'animateur pratiquer «des mouvements suspects» et plaisanter à propos de la blague qui précipitera ensuite son licenciement : «Je l’ai fait pour le buzz. De toute façon, je savais ce que je faisais. C’était pour faire parler de moi.» Dont acte.

La défense de la production a également révélé des propos insultants tenus à propos de la secrétaire d’Etat chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa. Pour finir, l’avocate de la défense a relaté un échange gênant entre l’humoriste et une de ses collègues : «Ah, je t’ai pas encore baisée ? Parce que tu sais, je les prends par devant, par derrière, sur le côté.»

Le Conseil des prud'hommes rendra son jugement le 27 juillet.

Au sein de la profession, certaines voix s'étaient fait entendre pour prendre la défense de Tex, parmi elles, celles des humoristes Jean-Yves Lafesse, Anne Roumanoff et Stéphane Guillon. Ces derniers dénoncent une montée du politiquement correct qu'ils apparentent à de la censure.

Lire aussi : Racisme, misogynie : ces célébrités reconnues coupables par le tribunal médiatique





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