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Lors d'une conférence de presse, le procureur de Paris François Molins a annoncé ce 17 mai que deux jeunes femmes avaient été interpellées ce même jour en région parisienne, dans le cadre de l'enquête sur l'attaque djihadiste au couteau qui a fait un mort à Paris le 12 mai.

D'après François Molins, les deux femmes sont des proches de Khamzat Azimov, l'auteur de l'attaque abattu par la police, et d'Abdoul Hakim A., un ami interpellé à Strasbourg le lendemain de l'attaque et qui devait être présenté ce 17 mai à un juge parisien en vue d'une éventuelle mise en examen. 

L'une est Inès Hamza, une Francilienne radicalisée de 19 ans, qui s'était mariée religieusement avec Abdoul Hakim A. avant de tenter de partir en Syrie. L'autre femme est une de ses amies, selon une source proche de l'enquête. «[Abdoul Hakim A.] a contesté une quelconque participation et implication dans la préparation et la commission des faits et tout lien récent avec Khamzat Azimov, prétendant ne pas l'avoir vu et contacté depuis plusieurs mois», a encore précisé le procureur. Selon une source proche du dossier citée par l'AFP, les enquêteurs cherchent à savoir si Abdoul Hakim a pu influencer dans sa quête djihadiste Khamzat Azimov, voire avoir eu connaissance du projet de ce dernier.

Dix plaies infligées à Ronan Gosnet, dont une «compatible avec une tentative d'égorgement»

Lors d'une perquisition à son domicile, sept téléphones ont été saisis mais le portable qu'il utilisait le plus souvent demeure introuvable. «Il a indiqué l'avoir égaré le matin même [de son interpellation], a rapporté François Molins. Les investigations sur sa ligne téléphonique auraient cependant permis d'établir que, peu avant l'attaque, Abdoul Hakim a adressé à sa sœur, via une messagerie instantanée, «un chant djihadiste régulièrement repris par l'Etat islamique». 

Le procureur a par ailleurs précisé que l'attaque à Opéra, rue Monsigny, avait fait cinq blessés, dont deux graves, et non quatre comme indiqué jusqu'à présent. L'assaillant a par ailleurs occasionné dix plaies au jeune homme mort lors de l'attentat, Ronan Gosnet, dont l'une est «compatible avec une tentative d'égorgement», d'après le procureur.

Cette attaque a porté à 246 le nombre de personnes tuées dans la vague d'attentats djihadistes qui touche la France depuis 2015.





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