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Selon les informations du journal Le Parisien, reprenant les premières conclusions de l'enquête judiciaire sur l'attaque terroriste islamiste du 23 mars dans l'Aude, après les quelque quatre heures de huis clos qui ont vu le terroriste Radouane Lakdim prendre en otage les clients et employés d'un Super U à Trèbes, dix longues minutes se sont écoulées entre le moment où le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame a crié «assaut, assaut !» et le déclenchement de l’intervention menée par l’antenne locale du GIGN.

Les détails de cette scène ont été captés par le téléphone d'Arnaud Beltrame et enregistrés, mais Le Parisien fait état de sources concordantes indiquant que ce délai de dix minutes ne figure pas dans le rapport d'intervention transmis à la justice.

Il était nécessaire de localiser les piégeages

Pourquoi ce laps de temps ? Selon les informations du quotidien qui cite une source proche du dossier, «il était nécessaire de localiser et évaluer les piégeages avant de les neutraliser», car, depuis le supermarché où il était retranché, le terroriste avait menacé de «tout faire sauter».

A l'intérieur, les neuf membres de l'équipe d'intervention, progressant en colonne, abattent Radouane Lakdim, trouvent le 9mm d'Arnaud Beltrame, ainsi que l'arme de l'islamiste qui avait tiré toutes ses munitions. Entre temps, le lieutenant-colonel avait été tué.

Le 28 mars, aux Invalides, à Paris, un hommage national a été rendu au gendarme Arnaud Beltrame, célébré en héros après qu'il a choisi de prendre la place d'une otage. Le président de la République a prononcé l'éloge funèbre.

Lire aussi : Attentats dans l'Aude : le terroriste avait-il reçu une lettre de la DGSI avant de passer à l'acte ?





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