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L'histoire, publiée le 9 février par le New York Times, offre une fenêtre fascinante sur la façon de fonctionner de l'agence américaine de renseignement : un mystérieux Russe est parvenu à mener en bateau la CIA, se faisant payer la somme de 100 000 dollars par la puissante agence contre la promesse de diverses informations. Le célèbre journal américain précise avoir pu consulter les documents proposés à l'agence de renseignement.

Le Russe en question a donc fait croire qu'il disposait d'informations compromettantes sur Donald Trump, mais aussi qu'il était en possession des outils de piratage informatique de la NSA, que l'agence s'était fait voler. Après des mois de négociations, il a convaincu la CIA de lui verser 1 million de dollars pour ces informations.

Mais avant de lui donner la totalité de la somme, l'agence a souhaité avoir un aperçu de ce dont il disposait réellement. Elle a donc décidé de lui verser un acompte de 100 000 dollars en liquide, déposé dans une valise et remis dans une chambre d'hôtel de Berlin en septembre. En échange, le vendeur russe a alors exposé des informations sur les outils de la NSA... déjà connues et divulguées par le groupe de hackers Shadow Brokers.

Des kompromats sur Donald Trump

Selon le New York Times, le fameux Russe a en outre soutenu avoir des informations compromettantes sur Donald Trump, des kompromats, en langue russe. Notamment la supposée vidéo dans laquelle le chef d'Etat aurait été filmé en plein ébat sexuel avec des prostituées dans un hôtel de Moscou. Le président américain a de son côté toujours nié l'existence de cette vidéo, et il n'en existe aucune preuve.

Qu'importe, pour appâter l'agence de renseignement, le vendeur russe a montré un clip vidéo d'une quinzaine de secondes sans son, sur lequel un homme discute dans une chambre avec deux jeunes femmes. Nouveau camouflet pour l'agence de renseignement, qui constate rapidement qu'il n'y a aucun moyen de déterminer s'il s'agit bien de Donald Trump.

La CIA s'interroge

Aussi, après qu'il soit apparu que le Russe n'avait pu fournir aucun des logiciels de la NSA encore tenus secrets et que ses kompromats sur Donald Trump étaient soit déjà connus, soit douteux, la CIA a commencé à faire preuve d'une certaine méfiance envers cet homme, qu'elle soupçonnait de liens flous avec le renseignement russe.

Ce qui l'a particulièrement inquiétée, c'est qu'elle lui demandait principalement des informations concernant la NSA, mais que ce dernier insistait pour fournir des informations sur des liens supposés entre Donald Trump et la Russie.

Longtemps accusé par le renseignement américain – sans l'ombre d'une preuve – d'avoir tout fait pour favoriser l'élection de Donald Trump, la CIA soupçonne alors le Kremlin... d'avoir élaboré cet ingénieux plan pour saper son autorité.

Mais il y a une bonne raison pour que la situation semble pour le moins confuse aux yeux de la CIA. Son ancien chef des opérations en Russie Steven L. Hall le concède volontiers, il est difficile pour l'agence de faire la distinction entre un criminel, un officier du renseignement russe ou bien encore un Russe qui connaît des officiers du renseignement russe : «Tout est brouillé.»

Et de conclure : «C'est la difficulté d'essayer de comprendre comment la Russie et les Russes opèrent du point de vue occidental.»

Le président américain Donald Trump espère pour sa part que cette histoire permettra à tout un chacun de «voir et comprendre ce qu'il se passe». «Tout est en train de sortir», a-t-il écrit sur Twitter en réaction à la parution de l'article.

Lire aussi : «Le rapport sur le piratage russe présumé est une honte pour le renseignement américain»





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