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Lors d'une réunion à huis-clos du Conseil de sécurité, le 8 février, l'ambassadeur russe auprès des Nations unies (ONU), Vassili Nebenzia, a rappelé aux Etats-Unis que leur présence militaire en Syrie était illégale du point de vue du droit international. «Je leur ai demandé de se souvenir qu'ils étaient en Syrie de façon illégale. Personne ne les a invités», a-t-il déclaré devant des journalistes à la sortie de la réunion, d'après l'agence TASS. «Ils affirment en permanence qu'ils combattent là-bas contre le terrorisme, mais nous ne pouvons que constater qu'ils vont au-delà de ce cadre», a poursuivi le diplomate russe.

La déclaration faisait suite au raid de la coalition arabo-occidentale dirigée par Washington dans la province de Deir ez-Zor contre des forces pro-gouvernementales syriennes, dans la nuit du 7 au 8 février. Le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient a justifié l'opération, en affirmant que la coalition avait été contrainte de riposter à une attaque des forces pro-Damas contre le quartier général des forces démocratiques syriennes (FDS), une alliance de rebelles dirigée par les Unités de protection du peuple kurdes (YPG), soutenues par les Etats-Unis.

Le 6 février, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, avait souligné le changement de discours et de stratégie des Etats-Unis en Syrie après la défaite de Daesh en 2017, estimant que Washington avait probablement pour but désormais de diviser le pays. Le chef de la diplomatie russe avait également averti que le soutien financier des Etats-Unis aux groupes rebelles armés de l’Armée syrienne libre (ASL) et des forces démocratiques syriennes (FDS) pouvait avoir «des conséquences très dangereuses».

Damas a également condamné les frappes de la nuit du 7 au 8 février, qui ont fait une centaine de morts selon les Etats-Unis, et dénoncé un «crime de guerre», tout en accusant Washington d'«intentions ignobles» à l’égard de la Syrie et de sa souveraineté.

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