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Alors qu'il se livrait à un exercice de questions réponses avec son auditoire le 2 février à l'université d'Edmonton, le Premier ministre canadien Justin Trudeau a interrompu une femme qui se plaignait des difficultés rencontrées au Canada pour embaucher des bénévoles dans le milieu des congrégations religieuses. Mais la raison pour laquelle il lui a coupé la parole n'était pas politique : il s'agissait simplement d'un point de vocabulaire.

La malheureuse avait utilisé le mot «mankind» (le mot anglais pour dire «humanité» est de genre neutre, mais il contient le mot «man», soit «homme» en français). Il n'en fallait pas plus pour que Justin Trudeau se livre à une leçon de vocabulaire à destination de la jeune femme. Il est aussitôt intervenu en ces termes : «Nous préférerons utiliser le terme de "peoplekind"» (un néologisme dans lequel le terme «people», signifiant «les gens», vient remplacer «man»).

Le Premier ministre canadien s'est déjà fait l'avocat de la cause féminine à de nombreuses reprises par le passé, mais cette sortie lui a valu de nombreuses railleries de ses compatriotes sur les réseaux sociaux.

Ainsi, sur Twitter, les condamnations ont été sans appel. Un internaute écrit par exemple : «Le truc le plus dingue avec le "peoplekind" de Trudeau, c'est que ce n'est pas un mot. Cela n'existe dans aucun dictionnaire. Cet homme verse si lourdement dans le politiquement correct qu'il a carrément inventé un nouveau mot pour pouvoir fermer le clapet à une femme. Mais je suppose qu'elle l'avait bien cherché en osant lui poser une question.»

Lire aussi : «Notre honte collective» : en larmes, Trudeau s'excuse auprès de la communauté LGBTQ2 canadienne





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