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«Les affirmations sur le survol d'un drone iranien [dans l'espace aérien d'Israël] et l'implication de l'Iran dans l'attaque contre un avion de chasse sioniste est tellement ridicule qu'elle ne mérite pas de commentaire», a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Bahram Qassemi dans une allocution diffusée par la télévision publique le 10 février. 

Il a par ailleurs souligné que Téhéran intervenait uniquement en Syrie «à la demande du [...] gouvernement légitime et légal» et que Damas avait «le droit de défendre [son] intégrité territoriale et de contrer toute forme d'agression étrangère».

Le porte-parole faisait référence aux tirs du dispositif syrien de défense anti-aérienne, qui a abattu un F-16 israélien effectuant des frappes contre des «cibles iraniennes» en Syrie. Tel Aviv a justifié son action en affirmant qu'un drone iranien envoyé de Syrie avait violé son espace aérien, ce que dément Téhéran. Tsahal a mené d'autres frappes en Syrie après que son appareil a été abattu.

De son côté, le général Hossein Salami, commandant-adjoint des gardiens de la Révolution cité par l'agence de presse iranienne Tasnim le 10 février a mis en garde Tel Aviv contre toute «action agressive», soulignant que l'Iran pourrait créer «l'enfer pour les sionistes».

Evoquant la politique de sanctions des Etats-Unis envers l'Iran, il a affirmé que Téhéran avait potentiellement le pouvoir de détruire «toutes les bases militaires américaines dans la région».

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a pour sa part affirmé : «Israël veut la paix, mais nous continuerons à nous défendre avec détermination contre toute attaque et contre toute tentative de l'Iran de s'ancrer militairement en Syrie ou ailleurs.»

«Israël tient l'Iran et ses hôtes syriens pour responsables de l'agression d'aujourd'hui», a-t-il ajouté, évoquant l'envoi présumé d'un drone iranien dans l'espace aérien israélien, depuis la Syrie. Tsahal a en outre accusé Téhéran et Damas de «jouer avec le feu».

Benjamin Netanyahou s'est entretenu le 10 février au téléphone avec le président russe Vladimir Poutine et avec le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson.

Washington s'est rangé aux côtés d'Israël, affirmant dans un communiqué du département d'Etat : «Les Etats-Unis sont vivement préoccupés par l'escalade de la violence à la frontière d'Israël et soutiennent fermement le droit souverain d'Israël à se défendre.» Le département a par ailleurs dénoncé «les activités nuisibles de l'Iran dans la région».

Moscou a pour sa part appelé les différents acteurs à la plus grande retenue, estimant que les frappes israéliennes en Syrie pourraient déstabiliser encore davantage la région et mettre en péril les zones de désescalade.

Lire aussi : La défense anti-aérienne syrienne réagit à un nouveau raid israélien près de Damas





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