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Les Occidentaux, se basant notamment sur les informations du controversé Observatoire syrien des droits de l'homme, dirigé depuis le Royaume-Uni par Rami Abdel Rahmane, accusent Damas d'avoir bombardé, avec des barils de chlore, les habitants d'Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie, et de la Ghouta, à l'est de Damas, depuis le début de l'année 2018.

Sur RT France, Philippe Migault, directeur du Centre européen d'analyses stratégiques, appelle à la plus grande prudence quant à ces accusations.

«Quand bien même il y aurait des attaques au chlore, encore faut-il pouvoir déterminer qui en est l'auteur», estime l'expert, soulignant que, sur le terrain, cela est «extrêmement difficile».

Quant aux conséquences politiques en cas de confirmation de ces attaques présumées, elles ne seraient pas les mêmes en fonction de l'identité de ses auteurs, d'après Philippe Migault.

«Si l'auteur de cette attaque chimique est une faction opposée a Bachar el-Assad, il n'y aura aucune espèce de représailles de la part des Occidentaux puisque ce sont nos alliés, ce sont ceux que nous armons», estime le directeur du Centre européen d'analyses stratégiques.

Auteur: RT France

Il poursuit : «En revanche, si c'est Bachar el-Assad [qui est responsable d'attaques chimiques], théoriquement la ligne rouge aurait été franchie et nous devrions intervenir, du moins si nous nous référons aux déclarations d'Emmanuel Macron.»

Depuis le 6 février 2018, une enquête a été ouverte par l'ONU afin de déterminer l'implication ou non du gouvernement syrien dans l'utilisation d'armes chimiques dans son pays. Ces accusations sont démenties par le gouvernement syrien et qualifiées par Moscou de «campagne de propagande». 

Lire aussi : Accusations d'attaques au chlore en Syrie : Florence Parly concède n'avoir ni preuve ni certitude





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