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Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire, a préféré anticiper sur BFM TV-RMC les accusations d’agression sexuelle ou de viol qui le viseraient. Alors que le magazine L’Ebdo s’apprête à révéler dans une enquête le 9 février que le ministre aurait fait l’objet de deux plaintes, de la part d’une ancienne collaboratrice de sa fondation et d’une autre jeune fille, celui-ci a affirmé ce 8 février, au micro de Jean-Jacques Bourdin, être très éprouvé par ces accusations qu'il rejette. «On touche à ma famille, mes enfants et là, je dis stop», a-t-il martelé.

Plainte classée sans suite en 2008

Une jeune fille de 17 ans, «petite-fille d’un homme politique célèbre», a-t-elle porté plainte contre lui comme l'affirme L'Ebdo ? Nicolas Hulot se défend en assurant qu’elle n’avait pas 17 ans mais qu'elle était majeure au moment des faits et qu’elle avait porté plainte en 2008 pour des faits prescrits qui se seraient déroulés en 1997. Il a insisté sur le fait que «les enquêteurs [avaient] considéré que rien ne permettait de [le] poursuivre» après l’avoir auditionnée «à [sa] demande» et que la plainte de la jeune fille avait été classée sans suite à l'époque. Il a argué du fait que sa célébrité n’aurait pu lui permettre d'échapper à l’époque à un scandale s’il y avait eu un.

Nicolas Hulot réfute l'existence d'une seconde plainte

Concernant une supposée deuxième plainte, émanant cette fois d’une ancienne collaboratrice de sa fondation, désormais employée à l’Assemblée nationale, Nicolas Hulot a formellement démenti son existence. «La réponse est non, et je le dis avec d’autant plus de force que la personne en question qui est parfaitement identifiée, avec laquelle je suis en contact, vous dira la même chose», a-t-il appuyé. Il a aussi démenti une version selon laquelle il aurait acheté le silence de la jeune femme avec un chèque. Il a expliqué être «curieux de voir» la preuve de l'existence de ce supposé chèque.

Le ministre poussé à la démission ?

Nicolas Hulot a déclaré n'avoir pas pensé à la démission, qu'il avait la confiance du gouvernement. La Premier ministre Edouard Philippe a, dans la foulée, publié un communiqué dans lequel il a assuré «un message de soutien» à Nicolas Hulot, et a estimé qu'il n'existait «aucune raison de douter de sa parole».

En cas de tourmente, Nicolas Hulot a annoncé qu'il privilégierait sa famille. «Ça fait mal quand c’est injuste, quand c’est infondé, et ça fait mal parce qu’hier on a fait pleurer mes enfants, et ça… je ne le pardonnerai jamais», a-t-il lancé.

L'homme politique s’est plaint des rumeurs et des insinuations perpétuelles qui le visaient depuis qu'il était en fonction : «Mon honneur s’en remettra. Mais on touche à ma famille, mes enfants, je mets les pendules à l’heure, je dis stop, stop à deux affaires qui n’en sont pas et qui n’ont aucun contenu.»

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