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Son mensonge aura fini par le rattraper. Halbe Zijlstra, ministre néerlandais des Affaires étrangères, a annoncé le 13 février démissionner de son poste alors qu'il avait admis la veille avoir menti sur sa présence lors d'une rencontre en 2006 avec le président russe, Vladimir Poutine.

«Je ne vois pas d'autre option aujourd'hui que de présenter ma démission à Sa majesté le roi», a-t-il ainsi déclaré face à l'ampleur prise par la polémique ses dernières heures. Halbe Zijlstra a reconnu que le scandale avait tant impacté sa crédibilité que sa position était désormais intenable. Ironie de l'histoire, il devait rencontrer le 14 février le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, pour ce qui devait être sa première visite officielle en Russie.

«J'étais présent dans la datcha de Vladimir Poutine»

C'est à l'occasion d'une conférence en 2016 que Halbe Zijlstra, qui n'était pas ministre à l'époque, avait raconté avoir entendu le plan d'une «Grande Russie» présenté par Vladimir Poutine. «J'étais présent en 2006 dans la datcha [maison de campagne] de Vladimir Poutine, assis au fond de la salle où se tenait la réunion», avait-il affirmé, soulignant qu'il avait pu «entendre très clairement» le président russe.

Ce dernier aurait donc dit, d'après le récit d'Halbe Zijlstra, qu'il avait l'intention de rétablir la «Grande Russie», qui inclurait «la Russie, la Biélorussie, l'Ukraine, les Etats baltes». Et d'ajouter que «le Kazakhstan serait bien à avoir». 

Mais l'histoire d'Halbe Zijlstra, qui travaillait en 2006 pour la compagnie pétrolière Shell, a été mise en doute par le quotidien Volkskrant, qui a découvert après avoir interrogé ses collègues de l'époque qu'il n'était en fait... pas présent à cette réunion. Confronté à la réalité, le ministre a alors reconnu avoir menti, assurant qu'il ne cherchait qu'à protéger une source mais que le maître du Kremlin avait bien tenu ces propos. «J'ai décidé que c'était une histoire importante, avec des implications géopolitiques majeures», a-t-il ainsi justifié pour expliquer s'y être inclut.

#HalbeWasThere

Si sa carrière politique n'a pas survécu à ce mensonge, l'ancien ministre pourra peut-être se satisfaire d'être devenu grâce à celui-ci un véritable phénomène sur les réseaux sociaux. Sous le hashtag #HalbeWasThere (Halbe était là), les internautes rivalisent en effet d'imagination pour l'inclure dans les situations les plus improbables.





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