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L’avocat Giancarlo Giulianelli a affirmé le 8 février à l’AFP recevoir des «messages de soutiens de tous bords politiques» pour son client, Luca Traini (28 ans), auteur des tirs à caractère raciste qui ont fait six blessés le 3 février dernier.

«La plupart du temps, les gens disent qu'ils veulent donner de l'argent [...] mais mon client, même s'il remercie tout le monde pour les messages, ne veut pas de soutien financier et demande que cet argent évoqué pour sa défense soit envoyé à des familles italiennes en difficulté», a ajouté l'avocat.

Selon lui, Luca Traini, qui a reconnu les faits, était en train de se rendre à une salle de musculation lorsqu’il a entendu à la radio l'annonce de l'arrestation d'un Nigérian soupçonné de l'assassinat d'une Italienne de 18 ans, dont le corps a été retrouvé le 31 janvier, découpé en morceaux, dans des valises. Cette information aurait provoqué chez Luca Traini «une pulsion de colère», qui aurait motivé son geste, d'après l'avocat. Il aurait alors «pété un plomb» et aurait soudainement voulu «tuer des Noirs, des dealers».

«Luca n'est pas un fasciste criminel, c'est un garçon qui a besoin d'être aidé. Son acte a évidemment un élément racial lié à son idéologie politique, mais c'est surtout l'acte d'une personne qui ne va pas bien», a insisté le magistrat. 

Après avoir tiré sur des étrangers, Luca Traini avait été arrêté sur les marches de l'immense monument aux morts de Macerata, selon des images des télévisions. Après avoir stoppé sa voiture devant l'édifice, le jeune homme avait enlevé son blouson et revêtu une écharpe tricolore aux couleurs de l'Italie, avant de tendre le bras pour faire un salut fasciste et crier «Viva Italia !», selon des témoignages rapportés par la presse.





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