De passage à Londres où il a tenté de rallier à sa cause son homologue britannique George Osborne, le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis a exposé dans les colonnes du Financial Times sa première proposition concrète sur la question de la dette grecque.
Plus question donc d’exiger un effacement de la dette publique, qui à 315 milliards d’euros représente plus de 175% du PIB grec, mais de l‘échanger contre des obligations “perpétuelles” ou indexée sur la croissance, c’est en tout cas ce que propose Yanis Varoufakis dans les colonnes du Financial Times.
Le Premier ministre grec Alexis Tsipras et son ministre des Finances mènent une véritable offensive diplomatique contre l’austérité.
Hier à Chypre, attendu à Rome, puis à Paris, Tsipras s’attaque à la Troïka, désireux de desserrer l’emprise des bailleurs de fonds sur l‘économie grecque.
La Commission européenne s’est dite favorable à une évolution de cette Troïka tant vilipendée par les nouvelles autorités grecques et, qui rassemble la Banque centrale européenne, le Fonds monétaire international et l’Union européenne.
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