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Dans un jugement daté du 21 mai et rendu public ce 23 mai, la justice européenne a rejeté un pourvoi de Marine Le Pen, qui contestait une nouvelle fois le remboursement de près de 300 000 euros au Parlement européen pour l'emploi jugé douteux d'une assistante européenne alors qu'elle était eurodéputée.

Dans un sms envoyé à l'AFP, la dirigeante du Rassemblement national (RN) a dénoncé une «boule puante», ajoutant : «Personne n'est dupe.»

La violation de mes droits est flagrante

Sur Twitter, l'ancien adversaire d'Emmanuel Macron au second tour de la présidentielle de 2017 a commenté : «Je vous avais prévenus que rien ne nous serait épargné. Le Système gère mal mais se défend bien. Notre réponse à ces basses manœuvres se lira dans les urnes !» Dans un second message, elle a dénoncé une situation «ubuesque». «J’ai produit toutes les preuves du travail de mon assistante et par deux fois la justice européenne refuse de les examiner. La violation de mes droits est flagrante», s'est-elle justifiée, avant d'annoncer saisir la Cour européenne des droits de l'homme.

60 000 euros déjà remboursés par le RN

Marine Le Pen avait décidé de son pourvoi après la décision du Tribunal de l'UE du 19 juin 2018 confirmant le remboursement des 300 000 euros dans une affaire faisant par ailleurs l'objet d'une procédure judiciaire en France. Elle en demandait l'annulation.

La justice européenne avait alors jugé que Marine Le Pen n'avait «pas été en mesure de démontrer que son assistante assurait des tâches effectives pour elle», un an et demi après la décision du Parlement européen de procéder à ce recouvrement. Le remboursement porte sur l'emploi de Catherine Griset en tant qu'assistante parlementaire de fin 2010 à début 2016. Chef de cabinet de Marine Le Pen depuis 2015, elle est actuellement numéro 10 de la liste du RN pour les élections européennes.

Dans une affaire similaire, le Parlement européen réclame par ailleurs environ 40 000 euros concernant l'emploi d'un garde du corps comme assistant. Dans les deux cas, l'institution s'est appuyée sur une enquête de l'Olaf, l'office antifraude de l'UE. Les retenues effectuées avant le départ de Marine Le Pen du Parlement européen courant 2017 ont permis de récupérer environ 60 000 euros, selon une source parlementaire. Pour récupérer le reste, le Parlement européen compte sur les suites de la procédure en cours devant la justice française, dans laquelle il s'est porté partie civile.

Lire aussi : Décision de justice sur les assistants d'eurodéputés FN : Marine Le Pen dénonce une «peine de mort»





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