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L'imbroglio du Brexit continue. Et les options de plus en plus rares. Les députés britanniques viennent d'approuver ce 14 mars, à 402 vois contre 202, le fait que le Premier ministre Theresa May demande à l'Union européenne un report du Brexit. Mais rien n'indique toutefois que ce report soit approuvé. «Si un délai additionnel était demandé, il faudrait alors qu'on nous explique pour quoi faire [...] Ce ne peut être pour renégocier un accord que nous avons négocié durant de nombreux mois et dont nous avons dit qu'il n'était pas renégociable», avait déjà prévenu Emmanuel Macron la veille.

Pour le Guardian toutefois, les Etats membres de l'Union européenne (UE) sont susceptibles d'accepter un report de l'activation de l'article 50 du traité sur l'Union européenne. Dans cette hypothèse, le Royaume-Uni ne sortirait pas comme prévu de l'UE, le 29 mars. Le gouvernement britannique est toutefois tenu d'en faire la demande formelle.

Dans le détail, la motion prévoit un premier report, jusqu'au 30 juin, mais seulement dans le cas où les députés adoptaient finalement l'accord de Brexit initial négocié par Theresa May... et déjà rejeté par deux fois par ces mêmes député. Dans le cas, sinon plus probable, du moins plus logique où le Parlement britannique rejetterait une troisième fois l'accord de Brexit, le report du Brexit pourrait aller au-delà du 30 juin. Un saut dans l'inconnu, d'autant que dans ce cas, des élections européennes devraient être organisées dans l'urgence au Royaume-Uni.

La Commission européenne a très rapidement pris acte du vote du Parlement britannique en rappelant qu'un report de l'activation de l'article 50 nécessitait un vote unanime des 27 membres de l'UE. Et d'ajouter que Bruxelles donnerait la priorité au «[bon] fonctionnement des institutions européennes».

Pas de second référendum

Les députés britanniques ont également massivement rejeté ce même jour un amendement demandant un report du Brexit qui aurait pu permettre la tenue d'un second référendum sur la sortie de l'Union européenne. 334 députés se sont prononcés contre cet amendement, et 85 pour, près de trois ans après le référendum de juin 2016 qui avait décidé du Brexit, et à 15 jours de sa date théorique, le 29 mars, alors que le Parlement et le pays sont profondément divisés sur les modalités de mise en oeuvre de la sortie de l'UE.

L'amendement avait été déposé par le Groupe indépendant, qui regroupe des élus ayant fait sécession du Parti travailliste et du Parti conservateur, et préconisait une prolongation de la période de deux ans prévue par l'article 50 du Traité européen de Lisbonne pour sortir de l'UE, donc au-delà du 29 mars, afin d'organiser cette nouvelle consultation.

Le 12 mars dernier, les députés ont rejeté pour la deuxième fois l'accord de Brexit malgré les ultimes modifications obtenues la veille par Theresa May. Deux semaines plus tôt, de guerre lasse,  Theresa May d'abandonner aux députés le choix d'un éventuel report du Brexit, pour éviter une sortie sans accord de l'Union européenne prévue pour le 29 mars. Cette séquence très compliquée a débuté le 15 janvier dernier, quand les députés britanniques avaient massivement rejeté l'accord sur le Brexit négocié par le Premier ministre conservateur Theresa May avec Bruxelles, notamment en raison de l'épineuse question de l'irlande du Nord.

Lire aussi : Brexit : le chômage en Grande-Bretagne atteint son plus bas niveau depuis 40 ans





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