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Pendant qu'il perpétrait son carnage, l'auteur de l'attaque terroriste dans une mosquée de Christchurch, Brenton Tarrant, portait une caméra corporelle et diffusait les images en direct sur les réseaux sociaux. Avant qu'elle ne soit supprimée par Facebook, la vidéo a été partagée des millions de fois sur plusieurs réseaux sociaux. Ainsi, ce 17 mars, le Premier ministre néo-zélandais Jacinda Ardern a expliqué attendre des explications de Facebook et d'autres réseaux sociaux.

«Nous avons fait tout ce que nous pouvions pour retirer ou obtenir que soient retirées certaines des images qui ont circulé dans la foulée de cette attaque terroriste [...] Mais au final, c'est à ces plateformes qu'il appartient de faciliter ces retraits» a déclaré le chef du gouvernement, précisant être entrée en contact avec la directrice des opérations de Facebook, Sheryl Sandberg.

Dans un communiqué, Mia Garlick, une responsable de Facebook en Nouvelle-Zélande, s'est engagée le même jour à «travailler 24 heures sur 24 pour retirer les contenus en infraction».

«Au cours des 24 premières heures, nous avons retiré dans le monde 1,5 million de vidéos de l'attaque, dont plus de 1,2 million bloquées lors de leur téléchargement», a expliqué réseau social américain dans une série de tweets.

De son côté, le Premier ministre australien Scott Morrison a fait part de ses doutes quant à l'efficacité des législations en la matière et des possibilités actuelles. «Je dois malheureusement dire que l'aptitude réelle à aider du côté de ces entreprises technologiques est très limitée» a-t-il déclaré.

Un massacre viral, prémédité de longue date

Selon l'analyse du site d'information The Verge, le mode opératoire de Brenton Tarrant était destiné à engranger le maximum de vues sur internet. En plus de l'allusion au compte Pewdiepie, probablement afin d'attirer l'attention des internautes, le tueur a posté sa vidéo sur Facebook, YouTube, Twitter et Instagram. Par ailleurs, il avait posté sur la plateforme 8chan plusieurs liens, dont un renvoyant vers une page Facebook censé diffuser la vidéo de l'attaque et un autre renvoyant vers son manifeste de 74 pages, intitulé Le Grand remplacement. Facebook a supprimé cette page, mais la vidéo avait déjà été téléchargée ailleurs.

Lire aussi : Tuerie de Christchurch : que sait-on de l'assaillant australien Brenton Tarrant ?





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