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L'Assemblée nationale a donné son feu vert, dans la nuit du 15 au 16 mars, au projet de loi Pacte, avec lequel le gouvernement entend «donner aux entreprises les moyens d’innover, de se transformer, de grandir et de créer des emplois».

Le texte prévoit notamment de supprimer l'obligation pour l'Etat de détenir la majorité du capital du groupe Aéroports de Paris, de privatiser la Française des jeux ou encore d'autoriser l'Etat à descendre sous le tiers des parts dans le capital d'Engie, anciennement GDF Suez.

27 votes «pour», 15 «contre» peut-on lire sur une photo postée sur Twitter par Adrien Quatennens, député du Nord.

«Malgré notre opposition, ils privatisent Aéroports de Paris, les jeux et Engie à la fin de la nuit. Ils modifient les seuils sociaux en catimini. Ils suppriment le tarif réglementé du gaz», a par ailleurs commenté le parlementaire insoumis après avoir évoqué une «nuit blanche» dans l’Hémicycle.

La loi Pacte s'apprête à faire son ultime navette avec le Sénat, avant son adoption définitive par la chambre basse du Parlement, qui a le dernier mot.

En outre, comme l'a rapporté Le Monde le 14 mars, le ministre de l’Economie et des Finances avait pour sa part tenu à commenter ce qu’il avait appelé la «théorie du complot» autour de la banque conseil de l’opération de privatisation d'ADP. «Pendant les débats, Nicolas Dupont-Aignan et Adrien Quatennens avaient entre les lignes soupçonné le gouvernement de favoritisme à l’égard d’un "banquier d’affaires qui a rejoint En marche !" [Bernard Mourad, soutien d'Emmanuel Macron en 2017]» relève le quotidien. «En filant cette théorie du complot, on dessert la démocratie !» avait alors dénoncé Bruno Le Maire.

Lire aussi : Privatisation d'ADP : les auteurs d'une pétition dénoncent une opération contraire à la Constitution





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