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La prise de parole d’Emmanuel Macron sur la crise politique actuelle en Algérie n’est pas sans susciter de vives réactions, de part et d'autre de la Méditerranée. Le 12 mars, au lendemain de l'annonce du renoncement d'Abdelaziz Bouteflika à briguer un cinquième mandat présidentiel, le locataire de l'Elysée avait notamment formulé le souhait que la «conférence nationale» destinée à rédiger un projet de constitution algérienne avant la fin de l'année 2019 puisse s'organiser dans «les prochaines semaines et les prochains mois», afin qu'elle débouche sur une «transition d'une durée raisonnable».

Un soutien de la France au coup de force du pouvoir en place

Cette position a été considérée par certains commentateurs et manifestants comme un soutien affiché de Paris à Abdelaziz Bouteflika et ses proches, à l'origine de la mise en place d’un processus politique contesté par une grande partie de population algérienne. Dans ce contexte, une centaine de Franco-algériens, parmi lesquels des élus, des représentant syndicaux ou encore des militants associatifs, ont adressé le 15 mars une lettre ouverte à Emmanuel Macron dans laquelle ils l’appellent à revoir la position de la France sur la situation algérienne.

«Le choix de la France de saluer cette décision – sans faire cas de l’environnement juridique algérien – est considéré par la majorité des Algériens comme un soutien de la France au coup de force du pouvoir en place», déplorent-ils. Et de renchérir : «Nous, élus de la République et représentants de la société civile, attachés à l’amitié entre nos deux pays et nos deux peuples, liés au peuple algérien, par des liens familiaux étroits et indéfectibles, regrettons ce quitus, donné si précocement au président algérien, qui fait fi du rejet absolu de ce pouvoir par le peuple algérien.»

Affirmant «sans équivoque aucune, être aux côtés des Algériennes et des Algériens dans leur lutte pacifique pour l’avènement d’un Etat de droit», les signataires sollicitent auprès du locataire de l’Elysée une audience le 19 mars. Un choix symbolique, le 19 mars 1962 ayant marqué l'entrée en vigueur du cessez-le-feu mettant officiellement fin à huit ans de guerre en Algérie.

Pour l’heure, l’Elysée n’a pas annoncé s'il donnerait suite à cet appel, au moment où l'Algérie vient de vivre une énième mobilisation massive contre la décision du président algérien de reporter sine die l'élection présidentielle et, de facto, de prolonger son mandat à la tête du pays. 

Lire aussi : Le retrait de Bouteflika, une ruse ? Les Algériens joyeux... mais prudents (VIDEOS)





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