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Une des figures médiatiques de la mobilisation des Gilets jaunes et initiateur du blocage du 17 novembre, Eric Drouet, a estimé sur le plateau de BFM TV ce 5 décembre qu'un des objectifs de la prochaine mobilisation, fixée au 8 décembre, serait de pénétrer dans l'Elysée. Invité à débattre face aux ministres Marlène Schiappa et François de Rugy, il a fait savoir qu'il souhaitait, ni plus ni moins, investir le palais présidentiel, dans le but d'être «écouté». 

Ça ressemble à quoi ? A un putsch ce que vous voulez faire ?

«Samedi ce sera l’aboutissement final. Samedi c’est l’Elysée. On aimerait bien aller tous à l’Elysée. Il faudra vraiment que samedi on soit tous unis jusqu’au bout et qu’on avance en direction de l’Elysée», avait écrit l'individu sur son compte Facebook, cité par l'animateur Bruce Toussaint. Interrogé sur ces propos par le présentateur, le Gilet jaune a maintenu sa détermination à marcher vers le palais présidentiel et... à y pénétrer.

«Ça ressemble à quoi ? A un putsch ce que vous voulez faire ?», lui demande Bruce Toussaint. «Non. Mais tous les gens veulent aller là-haut», répond Eric Drouet, car c'est «le symbole de ce gouvernement». «Vous arrivez devant l'Elysée, et vous faites quoi ?», renchérit alors le journaliste. «On rentre dedans», donne pour réponse le Gilet jaune chauffeur routier.

La manifestation prévue ce 8 décembre, «acte 4» du mouvement, est redoutée par les pouvoirs publics. Le gouvernement ne semble en effet pas convaincu que ses annonces, notamment l'abandon des hausses des taxes sur les carburants pour l'année 2019, suffiront à convaincre les Gilets jaunes de mettre fin à leur mobilisation, et à dissuader leurs éléments les plus radicaux d'avoir recours à la violence.

Les syndicats dénoncent «toutes formes de violences»

Dans la soirée du 5 décembre – peu après que l'Elysée est intervenu pour corriger Matignon, qui avait avancé un simple moratoire sur la question – le palais présidentiel a dit craindre «une très grande violence» lors du prochain rassemblement.

Ce 6 décembre, sept des principaux syndicats français (CFDT, la CGT, FO, la CFE-CGC, CFTC, Unsa et FSU) ont dénoncé «toutes formes de violences dans l'expression de revendications» des Gilets jaunes, au lendemain de la demande d'Emmanuel Macron, exprimée par le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux et adressée aux partis politiques et aux partenaires sociaux, de «lancer un appel clair et explicite au calme». 

Lire aussi : Trop peu, trop tard ? Malgré ses annonces, l'Elysée craint «une très grande violence» le 8 décembre





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