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La Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) et un élu municipal parisien ont interpellé Anne Hidalgo au sujet d'une subvention de 3 000 euros accordée à la Fédération des associations de solidarité avec tous-te-s les immigré-e-s (Fasti), après approbation le 5 novembre dernier du conseil municipal du XVIIIe arrondissement de Paris. 

La Licra a pour sa part mis en avant les positions selon elle, «choquantes» de l'association concernée, notamment sur les attaques terroristes islamistes ayant visés la capitale française en 2015 : la Fasti avait alors affirmé que lesdits attentats étaient «la conséquence de la politique économique et sociale de la France, [celle-ci] paupéris[ant] toujours davantage les quartiers populaires, dans le cadre de discours médiatiques stigmatisants», rappelle la Licra. Celle-ci estime que de tels propos «reprenn[ai]ent l’argumentation islamiste», précisant par ailleurs que ces prises de position avait conduit l'Etat français, en 2015, à arrêter les financements de la Fasti.

Alors que la France s’apprête à commémorer le troisième anniversaire des attentats du 13 novembre 2015, l'association demande solennellement à Anne Hidalgo de ne pas financer une «officine» de cette nature.

Quant à Pierre Liscia, élu du XVIIIe arrondissement de Paris, il a relayé ce communiqué, précisant qu'il avait été le seul de son conseil municipal à voter contre l'octroi de subventions à la Fasti.

Pour l'élu, dépourvu d'étiquette politique, accorder des subventions à la Fasti correspond à «un coup de canif dans les principes républicains», selon ses propos rapportés par Le Parisien. Et Pierre Liscia de s'alarmer : «Cette association, proche de la mouvance indigéniste, défend l’idée que la France mènerait une politique de "racisme d’Etat" et que la police organiserait des "rafles" de réfugiés.»

Réagissant au communiqué de la Licra, la mairie de Paris a décidé de reporter l'examen de la délibération, afin d’étudier lesdites «déclarations et prises de position qui posent question».

Sur son site, la Fasti se présente comme «féministe, anticapitaliste, et tiers-mondiste» et explique que son action a débuté dans les années 60 «dans les bidonvilles de la région parisienne».

Lire aussi : Riverains mobilisés : le centre pour migrants n'ouvrira pas dans le XVIIIe (mais ailleurs à Paris)





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