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A la place de la tiédeur de Shanghai, le froid mordant d'Irkoutsk : deux jours après l'atterrissage d'urgence en Sibérie d'un Boeing d'Air France, le sort semble s'acharner sur ses passagers qui restent bloqués, ce 13 novembre, après la défaillance d'un deuxième appareil venu les chercher.

Partis le 10 novembre de Paris pour Shanghai, les 282 passagers et membres d'équipage du vol AF 116 ont décelé au cours du vol une odeur âcre et une légère fumée à bord de leur Boeing-777, qui a dû se poser en urgence le 11 novembre à Irkoutsk, une ville de 600 000 habitants située à côté du lac Baïkal en Sibérie orientale. Après cet incident, qui n'a pas fait de blessés, un deuxième appareil d'Air France y a atterri le 12 novembre. Censé repartir quelques heures plus tard pour la Chine, il a lui-aussi connu un problème technique et n'a pas pu décoller.

Selon une source à l'aéroport d'Irkoutsk, interrogée par l'agence russe Ria Novosti, une panne du système hydraulique de ce deuxième appareil serait en cause. Air France a donc dû se résoudre à dépêcher un troisième Boeing en Sibérie. «Air France a pris la décision de nous envoyer un troisième avion», a déclaré Evgueni Elovski, directeur du service des contrôleurs de l'aéroport d'Irkoutsk, cité par l'agence de presse russe TASS. Cet avion devrait atterrir le 14 novembre dans la matinée, puis partir pour Shanghai.

Selon une passagère, les voyageurs sont restés coincés plusieurs heures sur leurs sièges dans la nuit du 12 au 13 novembre avant que les autorités russes ne les autorisent à descendre pour gagner un hôtel. «On ne sait pas quand on va pouvoir repartir. On espère demain matin [le 14 novembre]», a-t-elle déclaré par téléphone à l'AFP.

Egalement contactée par l'agence, Air France a confirmé que le troisième appareil et les voyageurs du vol AF 116 étaient bien attendus le 14 novembre à Shanghai, soit trois jours après la date d'arrivée prévue.  

«Nous tâchons de leur donner le meilleur de la nourriture russe»

«Nous avons été bien accueillis et hébergés dans de bons hôtels. Mais il faut reconnaître qu'après ce deuxième décollage manqué, nous sommes déçus», a confié une passagère française au tabloïd russe Komsomolskaya Pravda. Selon elle, il n'y a eu aucun moment de panique lors du premier atterrissage.

Des images diffusées par le site du quotidien russe montrent des passagers revenant à l'hôtel et descendant du bus, certains vêtus de légères chaussures sur des trottoirs enneigés. Malgré le temps ensoleillé, le journal précise que la température est descendue à -15°C ces derniers jours à Irkoutsk.

«Nous tâchons de leur donner le meilleur de la nourriture russe», a indiqué Tatiana Leontieva, l'une des responsables de la cuisine de l'hôtel où sont accueillis les passagers, ajoutant que certains d'entre eux avaient beaucoup aimé «le bortsch et les boulettes de viande russes».

Les autorités russes ont précisé que les passagers étaient hébergés sous l'encadrement des services douaniers, car ils n'ont pas de visas. 

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