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Des milliers d'employés de l'agence onusienne pour les réfugiés palestiniens ont manifesté 19 septembre dans la ville de Gaza contre les licenciements prévus par l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) pour faire face à l'arrêt des financements américains, ont constaté les journalistes de l'AFP. Plus de 5 000 personnes, parmi lesquelles des personnalités du mouvement islamiste Hamas qui contrôle la bande de Gaza et de hauts responsables d'autres organisations politiques, ont pris part au cortège, parti du siège de l'UNRWA. 

L'UNRWA, qui vient en aide à des millions de Palestiniens dans les Territoires et dans la région, joue un rôle primordial dans la bande de Gaza, confrontée à la pauvreté et aux pénuries, et soumise aux blocus israélien et égyptien. Deux tiers des Gazaouis sont des réfugiés et 80% des quelque deux millions d'habitants sont tributaires de l'assistance internationale.

L'agence est confrontée à une grave crise financière avec la décision de l'administration Trump de couper ses fonds. Elle a annoncé qu'elle allait supprimer 250 postes à Gaza et en Cisjordanie occupée, autre territoire palestinien, et que 500 autres postes seraient transformés en mi-temps. Elle fait en outre travailler à Gaza 13 000 personnes qui en font vivre des dizaines de milliers d'autres dans l'enclave affligée par un des taux de chômage les plus élevés au monde (44%, 61% chez les jeunes selon la Banque mondiale).

Le plan de licenciements de l'agence a provoqué de vives protestations parmi les employés, la direction de l'UNRWA à Gaza accusant le syndicat de «mutinerie». Amir al-Machal, du syndicat des employés de l'agence, a annoncé le 19 septembre «une grève générale dans toutes les agences de l'UNRWA le 24 septembre», première étape vers de futures manifestations.

Les Etats-Unis étaient le plus gros contributeur de l'UNRWA, avec 350 millions de dollars versés en 2017. L'administration Trump a annoncé le 31 août qu'elle ne financerait plus l'agence, refusant de contribuer de manière disproportionnée à son fonctionnement, et dénonçant son modèle même, qui amplifie d'année en année selon elle le nombre de Palestiniens éligibles au statut de réfugié. Elle l'a aussi accusée de parti pris «irrémédiable» en faveur des Palestiniens.

Les Palestiniens ont vu dans l'arrêt du financement américain un alignement de plus, dans une longue liste, de l'administration Trump sur les positions du gouvernement israélien. Les Nations unies ont mis en garde la semaine dernière contre la situation humanitaire «catastrophique» dans la bande de Gaza.

Lire aussi : L'ONU manque de moyens pour payer les professeurs à Gaza





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