A l’appel de «Unite the right» («Unissons la droite»), plusieurs centaines de suprématistes blancs sont attendus ce 12 août au niveau du square Lafayette, en face de la Maison blanche, afin de «défendre les droits de la population blanche» aux Etats-Unis. Sur place, un important dispositif de sécurité a été déployé pour éviter les heurts.
VIDEO: Heightened security around the capital
— The Voice of America (@VOANews) August 12, 2018
The U.S. capital of Washington & the state of Virginia are bracing Sunday for demonstrations marking the first anniversary of a white nationalist rally in Charlottesville, that exploded in deadly violence.https://t.co/mun2NYxfhRpic.twitter.com/E9K41SSvuT
Déjà présents sur les lieux où doit se dérouler le rassemblement, quelques 300 contre-manifestants, dont des antifascistes, ont exigé la dissolution du mouvement. «Nous resterons ici jusqu'à ce que ces forces fascistes soient parties, peu importe le temps que cela prendra», a déclaré l’un d’entre eux à l'agence américaine Associated Press (AP).
#Antifa marching to the White Hous, chants “One solution, revolution” #UnitetheRight2pic.twitter.com/YpsyaH2vc0
— Alex Rubinstein (@RealAlexRubi) August 12, 2018
De leur côté, plusieurs sympathisants de «Unite The Right» ont été aperçus à la périphérie de Washington, drapeau américain à la main, en train de se rendre sur les lieux du rassemblement. Son organisateur, Jason Kessler, a annoncé qu'entre 100 à 400 personnes devraient prendre part au rassemblement.
Shorter video of me confrontating #UnitetheRight2 organizer Jason Kessler.
— Alex Rubinstein (@RealAlexRubi) August 12, 2018
Kessler totally stupified when I ask him why they’re celebrating #HeatherHyer’s murder. “Get this guy back,” he orders his goons pic.twitter.com/84qNxkgaSK
La veille de ce rassemblement, une manifestation de commémoration s'est tenue à Charlottesville sous très haute surveillance policière. Un an plus tôt, dans cette même ville, une femme âgée de 32 ans avait été volontairement fauchée par une voiture alors qu'elle manifestait contre la présence d'un rassemblement de suprémacistes blancs et de militants néo-nazis opposés au déboulonnage de statues représentant des personnages de la confédération sudiste renvoyant au passé esclavagiste des Etats-Unis, dont le général Lee.
Pour éviter que ne se reproduisent les tensions vécues l'an passé, les autorités municipales avaient en amont refusé l'autorisation d'un rassemblement pour «unir la droite» («Unite the Right»). Plusieurs images de la manifestation du 11 août témoignent d'un rassemblement qui s'est déroulé sans incidents majeurs, malgré une ambiance parfois tendue.
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