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La colère des internautes ne retombe pas suite à la diffusion de l'étude de l'ONG EU DisinfoLab sur l'affaire Benalla. A l'instar d'Olivier Berruyer, animateur du site Les Crises qui a consacré de nombreux articles sur le sujet, plusieurs internautes ont déposé plainte auprès de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL).

Ils reprochent à l'ONG de les avoir «fichés», non seulement pour leurs opinions politiques (proches de la France insoumise, de l'extrême droite ou des souverainistes), mais aussi pour leur proximité supposée avec les médias RT ou Sputnik ou encore pour leur propension à diffuser de la «désinformation russe» et de «rumeurs» via leur compte.

Prétendant lutter contre la désinformation, EU DisinfoLab a analysé dans le cadre de son étude le comportement des comptes Twitter les plus actifs pendant l'affaire Benalla. Pour arriver à ses fins, l'ONG a utilisé Visibrain, un logiciel d'analyse de Twitter, qui donne accès à tous les messages émis sur le réseau social. Elle en a tiré un nombre considérable de données, qu'elle a classé selon des critères définis par ses soins.

Fichage politique ? UE DisinfoLab sous le coup de plaintes auprès de la CNIL

EU DisinfoLab a ensuite diffusé sur internet les fichiers ainsi obtenus. Nicolas Vanderbiest, co-fondateur de l'ONG, est même allé jusqu'à rendre publique une liste plus précise des comptes qui auraient selon lui diffusé des rumeurs sur l'affaire Benalla. Un message qu'il supprimera plus tard, mais pas avant qu'il ne soit archivé par Olivier Berruyer.

Se défendant de tout fichage, l'ONG assure de son côté avoir rendu ses listes publiques dans un souci de transparence et s'est dit «profondément désolée» que son travail ait pu être interprété comme tel.

Un message loin d'avoir satisfait les internautes qui dénoncent une infraction à l'article 8 de la Loi Informatique et libertés de 1978. Devant le nombre conséquent de plaintes, la CNIL a suggéré de s'opposer directement à l'ONG en la contactant sur son site. Une proposition qui a vivement fait réagir des internautes, peu enclins à fournir leur nom et adresse e-mail à EU DisinfoLab...

Lire aussi : Qui est UE DisinfoLab, à l'origine de l'étude sur le gonflage «russophile» de l'affaire Benalla ?





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