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En parfait désaccord et fatigué par le traitement médiatique dont ses entreprises font l'objet, le fantasque entrepreneur Elon Musk a décidé de prendre le problème à bras le corps. Dans une série de messages postés sur Twitter le 23 mai, il a fait part de sa volonté de créer un nouveau site où le public serait à même de noter la «vérité fondamentale de tout article», ainsi que de suivre dans le temps «le score de crédibilité» de chaque journaliste, rédacteur en chef, ou encore média.

Un outil qu'il envisage non sans humour d'appeler «Pravda», un terme qui signifie «vérité» ou «justice» dans la plupart des langues slaves, et qui était également le nom du journal officiel du Parti communiste en Union soviétique dans la majeure partie du XXe siècle.

Selon lui, même si le public n'accorde pas d'importance à ce «score de crédibilité», il y a de grandes chances que son but soit malgré tout atteint parce que les médias y porteront, eux, une attention particulière. «C'est ainsi qu'ils se définissent», a-t-il ainsi fait valoir.

Une idée qui a recueilli les faveurs du public selon un sondage réalisé sur le réseau social par l'entrepreneur, étant donné que sur les quelque 680 000 votes, 88% ont répondu favorablement à son initiative. Seuls 12% ont opté pour l'autre réponse proposée, à savoir «non, les médias sont géniaux».

Sans surprise, sa proposition s'est rapidement attiré des critiques au sein de la profession. Un journaliste du média en ligne The Verge l'a par exemple accusé de marcher dans les pas du président américain Donald Trump, dont l'animosité envers les médias est de notoriété publique. «Chaque fois que quelqu'un critique les médias, les médias hurlent "Vous êtes comme Trump !". Pourquoi pensez-vous qu'il a été élu ? Parce que personne ne vous croit plus», lui a rétorqué l'entrepreneur.

Du Décodex du Monde au fact-checker Snopes en passant par les initiatives lancées par Facebook, le créneau de la chasse aux fausses informations parait pourtant déjà bien rempli. Mais son succès demeure jusqu'à présent limité, beaucoup contestant la légitimité de ces entreprises à définir ce qui est vrai de ce qui ne l'est pas. Elon Musk souhaite visiblement marquer sa différence en confiant ce jugement au public.

En tout état de cause, cette idée semble germer depuis un moment dans l'esprit du milliardaire, qui a déposé le nom Pravda Corp en Californie, en octobre dernier.

Lire aussi : Loi anti-fake news : l'exécutif estime que «la capacité de discernement des citoyens ne suffit plus»





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