Invité de RT France, le sociologue Michel Wieviorka est revenu sur les contestations en France et sur certaines violences qui ont émaillé les manifestations sociales, notamment dans les universités : «Quand la situation politique est plutôt bloquée – car les prochaines échéances électorales sont assez éloignées – et qu'un mouvement n'est pas très fort et faible, alors la tentation de la radicalité, de l'extrémisme, de la violence existe. Je pense que nous sommes dans une configuration de ce type.»
Sur la convergence des luttes possible entre cheminots, fonctionnaires et étudiants, il juge que «ces mouvements sont très différents» dans leurs dimensions. «Tout cela n'a aucune unité si ce n'est que cela tombe au même moment et dans le même contexte politique», ajoute-t-il.
Pour Michel Wieviorka, «l'opinion, dans l'ensemble, regarde l'action du gouvernement avec l'idée qu'il faut lui donner sa chance [...] et beaucoup de gens ne veulent pas rentrer dans une critique très active». «Dans un an ou deux les choses seront différentes», a-t-il prévenu.
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