Des heurts ont éclaté le 12 mars entre la police et des membres de communautés haredi, des juifs ultra-orthodoxe, dans la ville israélienne de Bnei Brak, à quelques kilomètres de Tel Aviv.
© Ahmad Gharabli Source: AFPLes manifestants ont procédé à un sit-in, bloquant une artère de la ville, afin de protester contre le service militaire qui est obligatoire en Israël avant d'être délogés par la police. «Nous préférons mourir et ne pas être enrôlés, nous irons en prison avec joie», ont ainsi scandé les manifestants, brandissant des pancartes réclamant l'arrêt de «l'oppression de la minorité religieuse» qui est la leure.
Cités par l'AFP, les organisateurs du rassemblement ont fait part de la détermination des Haredi à se battre contre un décret de la Cour suprême. Cette dernière a en effet annulé un texte législatif exemptant du service militaire obligatoire les étudiants des écoles talmudiques alors que les manifestants estiment que l'armée israélienne mène à «la ruine spirituelle».
מחאת הפלג הירושלמי: מפגינים חרדים חוסמים את כביש 4 לכיוון דרום באזור מחלף גהה, המשטרה מתיזה עליהם עם מכת"זית (צילום: קבוצת מחאות החרדים הקיצוניים) @TzurMaorpic.twitter.com/tYL81TyLlq
— חדשות עשר (@news10) 12 mars 2018
Un compromis provisoire, qui ne les satisfait pas, a été trouvé le 12 mars entre les leaders des partis ultra-orthodoxes à la Knesset et le gouvernement : une loi d'exemption devrait ains être prochainement présentée au Parlement.
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