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Une enquête a permis la saisie de 389 kilogrammes de cocaïne dans un des bâtiments de l'ambassade de Russie à Buenos Aires, en Argentine. «Il s'agit d'un groupe de narcotrafiquants qui essayait de se servir du courrier diplomatique [...] pour transporter de la drogue en Europe», a expliqué le 22 février 2018 Patricia Bullrich, ministre argentin de l'Intérieur, citée par l'agence de presse, au terme de plus d'un an d'enquête.

Tout commence en décembre 2016 quand l'ambassadeur russe Viktor Koronelli signale aux forces de l'ordres argentines la présence de drogue dissimulée dans 16 valises, dans une école située dans un bâtiment annexe de l'ambassade.

La cocaïne a été remplacée par de la farine et des balises placées à l'intérieur

Après avoir vérifié discrètement qu'il s'agissait bien de drogue, les enquêteurs se rendent le soir même au marché de gros de Buenos Aires pour acheter 400 kilos de farine. «La cocaïne [qui s'y trouvait] a été remplacée par de la farine [cette nuit-là] et des balises ont été placées à l'intérieur afin de pouvoir surveiller la transaction et démanteler l'organisation», a précisé Patricia Bullrich.

Enquête de longue haleine, coopération entre la Russie et l'Argentine

Les mois qui suivent, les membres du réseau, dont certains travaillent à l'ambassade, tentent en vain de faire partir le chargement de farine par valise diplomatique à plusieurs reprises.

C'est le gouvernement russe, à la faveur d'un voyage officiel en Argentine, qui procure un avion pour pouvoir surveiller la livraison des valises à Moscou, le 12 décembre 2017. «[Des agents des forces de l'ordre russes] sont venus en Argentine à trois reprises pour participer à l'enquête», a précisé le ministre argentin. 

Cinq personnes ont été arrêtées dans cette affaire menée conjointement par les polices des deux pays : deux en Argentine et trois en Russie. Parmi les personnes interpellées à Buenos Aires figure un Russe naturalisé argentin qui avait intégré la police de la capitale en 2013.

Présentée comme étant d'une «très grande pureté», la drogue était, d'après les enquêteurs, destinée à la Russie et probablement à l'Allemagne, pays vers lequel s'est enfui le cerveau présumé de la bande. Les enquêteurs n'ont pas encore déterminé l’origine de la cocaïne dont la valeur de revente sur le marché russe est évaluée à environ 50 millions d'euros. «Elle peut provenir de Colombie ou du Pérou, les paquets étaient ornés d'une étoile», selon Patricia Bullrich.

Lire aussi : L'Insee accepte d'intégrer le trafic de drogue dans son calcul du PIB... mais pas la prostitution





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