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A la suite de la diffusion de ses propos, tenus en privé et capturés à son insu, contre l'ancien président de la République Nicolas Sarkozy, Laurent Wauquiez a présenté des excuses à son ancien mentor par téléphone. Il a en revanche «assumé» ses autres propos chocs diffusés par l'émission Quotidien, sur TMC, tout en qualifiant de «méthode de voyous» la méthode employée par les journalistes et en annonçant qu'il allait porter plainte. Mais le résultat est là : le nom de l'actuel chef de file des Républicains (LR) est sur toutes les lèvres.

Selon Le Canard enchaîné du 21 février, Nicolas Sarkozy aurait ainsi raconté à ses proches qu'il trouvait son ancien ministre «piteux», en ajoutant : «Je l'ai pulvérisé.» Dernière estocade, Nicolas Sarkozy aurait conseillé à Laurent Wauquiez, prétendant à l'élection présidentielle de 2022, de «changer de métier». «Quand je vois que, sitôt à la tête du parti, tu commences comme ça, je me dis que tu n'iras pas bien loin», aurait-il ajouté.

Twitter se mue en Pôle emploi

Une pique présumée qui a mis les opposants de Laurent Wauquiez en émoi. Sur Twitter, ceux-ci se sont proposés de remplir le rôle d'une agence Pôle emploi pour le dirigeant des Républicains avec le hashtag #UnMétierPourWauquiez. De nombreux internautes, dont les jeunes Insoumis, ont proposé le métier d'ajusteur-monteur à Laurent Wauquiez. Un choix pas anodin puisqu'un député LR, Gilles Platret, avait défendu le 19 février le chef du parti et dénoncé la méthode des journalistes, selon lui d'un «niveau CAP d’ajusteur-monteur».

Un internaute a proposé le métier de «saucier». «Simple, basique, ça éclabousse», a-t-il ajouté en référence aux propos explosifs de Laurent Wauquiez.

D'autres ont estimé que le milieu de la cuisine pourrait également convenir comme voie de secours à Laurent Wauquiez. Cet utilisateur le verrait bien «crémier ou fromager». «Quitte à pédaler dans le yaourt...», se moque-t-il.

«Pression médiatique contre le leader de l'opposition», dénonce Ciotti

Si ses opposants se sont mobilisés, Laurent Wauquiez peut toutefois compter sur le soutien de plusieurs élus LR, mais aussi de personnalités médiatiques comme l'avocat Gilles-William Goldnadel. Ce dernier a considéré sur RMC, le 21 février, que seule la sortie sur Nicolas Sarkozy l'avait «choqué». «Tout le reste, c'est la comédie de l'indignation, parce que si on n'a plus le droit de critiquer les autres hommes et femmes politiques, il faut changer de métier», a-t-il soutenu. La députée LR de Haute-Loire, Isabelle Valentin, se pose la question, quant à elle : «Pourquoi la droite est elle toujours prise pour cible par les journalistes ?»

Dans le même esprit, le député LR des Alpes-Maritimes Eric Ciotti a assuré sur Europe 1 que Laurent Wauquiez était «une cible car il gêne le président Macron». «On voit bien qu'il y a une pression médiatique contre le leader de l'opposition», a-t-il ajouté.

Lors d'une réunion du groupe LR à l'Assemblée le 20 février, le député du Loir-et-cher Guillaume Peltier a, pour sa part, parlé d'une affaire «microscopique» et appelé la droite à «ramener les gens à l'essentiel sur l'impôt et l'agriculture».

Un bloc uni à droite ? Pas forcément. Après l’ex-ministre Dominique Bussereau le 20 février, plusieurs membres des Républicains ont annoncé le 21 février prendre leurs distances avec le parti. C'est le cas de l’eurodéputée Elisabeth Morin-Chartier, qui a annoncé son départ de la formation sur BFMTV. «Je ne me retrouve pas dans la spirale dans laquelle s’engage Les Républicains : en accord avec mon éthique, je quitte ce parti», a-t-elle expliqué.

Le sénateur de Saône-et-Loire Jean-Paul Emorine, lui, a annoncé sa décision de quitter le parti au Journal de Saône-et-Loire, évoquant des «déclarations déplacées, pas adaptées à la responsabilité qui est [celle de Laurent Wauquiez]».

En outre, Emmanuel Hamelin, conseiller municipal de Lyon et ex-député, a annoncé par communiqué sa décision de rejoindre le parti Agir : «Les Républicains, ce n’est plus ma droite.»

«Il est inconcevable qu’un dirigeant politique président d’un grand parti politique, alimente le populisme et manie la caricature», a de son côté fait savoir par communiqué Pierre Cuny, le maire de Thionville, dénonçant les propos «inacceptables» de Laurent Wauquiez, dont il se «désolidarise complètement». «Je me mets donc officiellement en retrait du parti Les Républicains», a-t-il conclu.

Opposants ou partisans, une chose est sûre : les propos de Laurent Wauquiez n'auront laissé personne indifférent.

Lire aussi : «Beaucoup me disaient que tu n'étais qu'une grosse m*rde» : la charge de Sarkozy à Wauquiez





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